La boite

L

Je t’ai regardé bien dans les yeux, droit dans le coeur. Je t’ai demandé ce que j’en faisais de tout ça, de cet amour qui déborde, de ce trop-plein d’émotions qui font un raz-de marée dans mon coeur. Quand on sait plus, quand on ne peut plus, quand ça fait trop mal, qu’est-ce qu’il nous reste ? Je n’en voulais pas, moi, de tous ces bleus au coeur, de tous ces silences qui disent “je ne sais pas”. Je voulais sourire avec toi, un peu comme toi, un peu en coin. Je voulais tes nuits, je voulais tes envies, je voulais ta vie. Comment on fait pour ne plus aimer ? Comment on fait pour redevenir ce qu’on était avant que tout soit chamboulé ? Comment on vit quand on n’en a même plus envie ? Comment on fait pour ne pas crever de ne pas oublier ?

C’est là que je t’ai parlé de la boîte. J’ai dit que ce serait une jolie boite pleine de couleurs dont j’allais même repeindre l’intérieur. Dedans, j’y mettrais tout les petits bouts de ce qui reste de mon coeur. Pêle-mêle, je vais y ranger tout ce dont je me rappelle : le gouffre, les papillons et tes sourires en coin. J’y enfermerais tes yeux verts, les larmes qui coulent sur mes joues et ces foutues chansons qui me donnent des frissons chaque fois que j’y accolle ton prénom. Je vais prendre ma boite et l’enterrer très loin. Au fond de ton jardin ou au fond d’un ravin.

Tu as souri pour de vrai, même pas en coin, tu as dit : “Ne perds pas la clé”.

À propos de l'auteur

Papillon

Si tu ne l’avais pas encore compris, j’adore les mots, les gros comme les petits, les mots solitaires et les longues phrases sans ponctuation. Les mots qui riment et ceux qui sonnent faux. Sur ces pages, mes mots se rencontrent. Ils se font une fiesta, avec moi et parfois même sans moi. Peut-être que tu les adoreras, peut-être que tu les détesteras. Dans tous les cas, merci d’être là.

Section commérages

Papillon

Si tu ne l’avais pas encore compris, j’adore les mots, les gros comme les petits, les mots solitaires et les longues phrases sans ponctuation. Les mots qui riment et ceux qui sonnent faux. Sur ces pages, mes mots se rencontrent. Ils se font une fiesta, avec moi et parfois même sans moi. Peut-être que tu les adoreras, peut-être que tu les détesteras. Dans tous les cas, merci d’être là.

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