On dit qu’écrire c’est ranger le bordel qu’on a dans la tête. Bienvenue dans mon bordel, donc. J’avais écrit « bienvenue dans mon univers » mais le mot bordel sonne bien plus juste. Même si je te l’accorde, il peut porter à confusion. Mais si tu as trouvé un sens lubrique à ma phrase et que tu as souri, même rien qu’un peu, tu es surement au bon endroit. Si tu as avalé ton café de travers (ou ton verre de Chardonnay), je ne suis pas sure qu’on pourra s’entendre mais essaie quand même, on ne sait jamais. Et si tu ne vois absolument pas de quoi je parle et que je suis juste en train de délirer toute seule, je m’en remettrai, mais je dois avouer que je suis un peu triste pour toi.
Ne m’en veux pas si je te tutoie, c’est que tu vois, je laisse ici une petite partie de moi. Et finalement, il me semble qu’on se connait un peu, toi et moi. Pour le moment, cet échange est un peu unilatéral, il faut bien l’avouer, mais j’ai confiance en toi pour changer ça.
Si tu as atterri sur cette page, c’est surement que tu te demandes qui je suis et pourquoi tu perds ton temps à lire mes posts. Ça tombe assez mal, tu vois, parce que, quand vient le moment de parler de moi, je reste un peu sans voix. C’est con pour un écrivain, tu me diras. Oui c’est vrai. Mais que veux-tu, on ne se refait pas. Et si tu as eu l’impression d’entendre ta grand-mère en lisant cette dernière phrase, t’inquiète, c’est à la mienne que je l’ai volée.
Si tu ne l’avais pas encore compris, j’adore les mots, les gros comme les petits, les mots solitaires et les longues phrases sans ponctuation. Les mots qui riment et ceux qui sonnent faux. Sur ces pages, mes mots se rencontrent. Ils se font une fiesta, avec moi et parfois même sans moi. Peut-être que tu les adoreras, peut-être que tu les détesteras. Dans tous les cas, merci d’être là.
Dans mon âme bancale, les mots s’emballent dans un fracas monumental.
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